Ce document de communication sur la recherche aborde l'hypothèse selon laquelle l'utilisation d'alternatives thérapeutiques pour la mammite, telles que l'ozone intramammaire, peut guérir la maladie à moindre coût, sans résidus nocifs pour la consommation humaine et sans formation de résistances microbiennes comme celles causées par l'utilisation indiscriminée d'antibiotiques dans les exploitations laitières.
L'étude a été réalisée sur 36 quartiers mammaires de 12 vaches laitières présentant une mammite subclinique de grade trois. Les unités expérimentales ont été réparties au hasard en quatre groupes et chaque groupe a reçu un traitement. Les traitements comprenaient (a) 20 μg/ml d'ozone gazeux ; (b) 40 μg/ml d'ozone gazeux ; (c) un traitement de contrôle négatif de 12,5 μg/ml de solution saline ozonée et (d) un traitement de contrôle positif de 100 mg de céphalexine + 100 mg de néomycine + 10 mg de prednisolone, le tout par injection intramammaire. Dans tous les quartiers, le lait a été collecté avant et après le traitement pour le test de mammite de Californie et l'évaluation de la composition du lait, de la numération des cellules somatiques et des cultures bactériennes.
En conclusion, les résultats indiquent que l'utilisation de l'ozone intramammaire a eu un effet thérapeutique et, bien que celui-ci soit inférieur à celui des antibiotiques, l'ozone présente certains avantages. Le lait traité avait une bonne composition, le coût du traitement était faible, le retrait du lait n'était peut-être pas nécessaire et il n'y avait pas de risque de résistance aux antibiotiques.
Pour approfondir vos connaissances sur le sujet, nous avons sélectionné pour vous une bibliographie disponible :
- Bovine Mastitis. Essential Guides on Cattle Farming
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