Les experts de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) en sont convaincus : la grippe aviaire actuellement en circulation peut être qualifiée d’unique. Le seul point positif à ce jour est que sa diffusion reste encore faible chez l’homme.
Attention aux mouettes et à tous les oiseaux sauvages, bien sûr. Mais la grippe aviaire commence aussi à inquiéter à cause des foyers détectés chez les mammifères, comme les visons en Espagne ou, plus récemment, les chats en Pologne.
Le problème est précisément là : dans les particularités qui caractérisent aujourd’hui la grippe aviaire et qui ont récemment été mises en lumière par l’étude Scientific task force on Avian influenza and wild birds (groupe de travail scientifique sur la grippe aviaire et les oiseaux sauvages).
Le rapport souligne que le risque pour l’homme est encore faible, mais qu’aujourd’hui, le virus s’est révélé capable d’infecter non seulement un nombre croissant d’oiseaux (environ 400 espèces), mais d’attaquer aussi les colonies reproductrices, avec des taux de mortalité élevés, ainsi que les mammifères. Le risque affecte la quasi-totalité du globe (hormis l’Australie), avec une saisonnalité beaucoup plus large que par le passé.
D’où l’appel à la vigilance.
Traduit de l'italien, article disponible sur la plateforme Vet33
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