L'objectif de cette étude était de décrire les résultats de l'échographie abdominale chez les chats atteints de péritonite infectieuse féline (PIF) confirmée ou présumée.
Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée dans un hôpital vétérinaire universitaire. Le diagnostic de PIF a été établi sur la base de l'anamnèse, de la signalisation, de la présentation clinique, de l'hémogramme, du bilan biochimique, de l'analyse du liquide péritonéal, des résultats cytologiques et/ou histopathologiques des organes anormaux, et/ou des tests moléculaires (immunohistochimiques ou RT-PCR du coronavirus de la PIF [FCoV]). Les chats dont la PIF avait été confirmée par des tests moléculaires ou dont le diagnostic de PIF était très suspect ont été inclus. Les résultats de l'échographie abdominale ont été examinés.
Au total, 25 chats ont été inclus. Les signes cliniques et pathologiques les plus courants étaient l'hyperglobulinémie (96 %), l'anorexie/hyporexie (80 %) et la léthargie (56 %). L'échographie abdominale a révélé un épanchement dans 88 % des cas et une lymphadénopathie dans 80 % des cas. Des modifications hépatiques ont été observées dans 80 % des cas, les plus fréquentes étant une hépatomégalie (58 %) et un foie hypoéchogène (48 %). Des modifications intestinales ont été observées chez 68 % des chats, caractérisées par un épaississement asymétrique de la paroi et/ou une perte de la stratification de la paroi, 52 % d'entre eux étant situés à la jonction iléo-cocolique et/ou au niveau du côlon. Des modifications spléniques ont été observées chez 36 % des chats, notamment une splénomégalie, un parenchyme marbré et des nodules hypoéchogènes. Des modifications rénales étaient présentes chez 32 % des chats, comprenant un bord sous-capsulaire hypoéchogène et/ou des nodules corticaux. Des anomalies mésentériques et péritonéales ont été observées chez 28 % et 16 % des chats, respectivement. La plupart des chats (92%) présentaient au moins deux localisations d'anomalies abdominales à l'échographie.
La présente étude fait état d'une gamme et d'une distribution plus large de lésions échographiques chez les chats atteints de PIF que ce qui avait été rapporté précédemment. La présence d'un épanchement et de modifications des ganglions lymphatiques, du foie et/ou du tractus gastro-intestinal sont les résultats les plus fréquents, et la plupart des chats présentaient une combinaison de deux anomalies abdominales ou plus.
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- PET OWNER EDUCATIONAL ATLAS CATS - 2ND EDITION
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