L’orchidectomie chirurgicale définitive avec ou sans ablation du scrotum est devenue la méthode contraceptive de choix chez les macropodes mâles, les méthodes chimiques réversibles ayant eu peu de succès.
Dans cette série de cas, les auteurs ont décrit quatre cas d’orchidectomie élective et d’ablation du scrotum à l’aide d’un instrument de fusion bipolaire électrothermique des tissus (LigaSure®), une nouvelle technique : 1 kangourou rouge (Osphranter rufus), 1 wallaby de parma (Notamacropus parma) et 2 wallabies à cou rouge (Notamacropus rufogriseus). La durée moyenne de l’intervention chirurgicale était de 90 secondes. Dans deux cas, une déhiscence de l’incision s’est produite pendant l’hospitalisation postopératoire de routine. Dans les deux cas, l’incision a été refermée à l’aide d’agrafes cutanées (cas 1) ou de sutures (cas 2), et aucune autre complication n’a été observée. Aucune complication à long terme n’a été constatée après l’orchidectomie.
Bien que l’orchidectomie et l’ablation du scrotum aient été rapides dans les cas décrits, sans complications à long terme, on a constaté un comportement d’arrachage de poils et une déhiscence de l’incision subséquente dans les 24 premières heures postopératoires, ce qui a nécessité de refermer l’incision dans deux cas. En conclusion, les auteurs recommandent l’utilisation d’instruments de fusion des vaisseaux de taille appropriée en fonction de la taille du sac scrotal, une analgésie adéquate, une fermeture par suture et l’utilisation d’une couche ou d’un collier élisabéthain pour réduire l’incidence de la déhiscence de l’incision.
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