La dystocie représente généralement un danger mortel pour la jument et le poulain. Cette étude prospective à long terme visait à déterminer si les juments présentant des troubles de la gestation ou des antécédents de dystocie couraient un risque plus élevé de subir une dystocie ultérieure par rapport à celles qui n'avaient pas de tels antécédents médicaux.
Pour atteindre cet objectif, les auteurs ont analysé 207 parturitions et 164 juments sur une période de 10 ans. Parmi celles-ci, 57 étaient associées à des troubles de la gestation ou à une dystocie antérieure (groupe 1), tandis que 150 parturitions faisaient suite à des grossesses sans incident chez des juments qui n'avaient pas encore subi de dystocie (groupe 2). Les juments du groupe 1 étaient significativement plus susceptibles de développer une dystocie que celles du groupe 2 (p = 0,0180 ; odds ratio = 2,98). Les causes fœtales de dystocie étaient plus fréquentes que les causes maternelles (p < .0389). La mortalité maternelle était de 0,5 % et la mortalité néonatale de 1,9 %.
Les résultats démontrent que les juments ont un risque significativement plus élevé de développer une dystocie après avoir connu des troubles de la grossesse ou des complications de la parturition lors de grossesses précédentes, soulignant la nécessité d'un suivi systématique des naissances.
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